La centrale photovoltaïque Al Dhafra à Abu Dhabi, dont la mise en service est prévue dans quelques mois, symbolise le partenariat fructueux entre la France et les Emirats Arabes Unis (EAU) dans le domaine des énergies renouvelables.
Sommaire
- 1 Le parc solaire d’Abu Dhabi, symbole de coopération entre la France et les Emirats Arabes Unis
- 2 Bientôt la plus grande installation solaire au monde
- 3 Les ambitions des Emirats Arabes Unis en matière d’énergies renouvelables
- 4 L’expertise française dans un contexte de transition énergétique mondiale
Le parc solaire d’Abu Dhabi, symbole de coopération entre la France et les Emirats Arabes Unis
Ce projet ambitieux est développé en collaboration avec la société française EDF Renouvelables qui détient 40% de part du marché, le restant étant partagé entre les sociétés publiques émiraties TAQA et Masdar ainsi que le géant chinois Jinko Power Technology.
Bientôt la plus grande installation solaire au monde
Une fois achevé, Al Dhafra deviendra la plus grande centrale solaire en un seul site du monde, couvrant une superficie représentant un cinquième de la taille de Paris. Le parc générera une capacité de production de 2,1 gigawatts, permettant ainsi de fournir de l’énergie décarbonée à 160 000 ménages émiratis.
- 6,2 GW de capacité de production installée grâce aux projets franco-émiratis
- Plus de 6 milliards de dollars investis dans ces projets de développement
Visite de Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances
Lors de sa tournée dans les pays du Golfe en janvier 2023, le ministre français Bruno Le Maire a visité la centrale solaire Al Dhafra, soulignant l’importance de ce partenariat entre la France et les EAU. La visite visait également à faciliter les échanges économiques, en particulier privés, entre les deux pays.
Les ambitions des Emirats Arabes Unis en matière d’énergies renouvelables
Les EAU cherchent à diversifier leurs sources d’énergie afin de réduire leur dépendance au pétrole. Dans cette optique, le gouvernement émirati a pour objectif que les énergies renouvelables représentent 50 % de leur bouquet énergétique et 70 % de leur production électrique d’ici 2050.
- La ville verte Masdar, un projet emblématique de ces ambitions
- La coopération française sollicitée pour atteindre ces objectifs
Des sommets franco-émiratis réguliers pour renforcer la coopération bilatérale
Les rencontres entre les chefs d’Etat français Emmanuel Macron et émirati Mohamed Ben Zayed al Nahyan (MBZ) témoignent de l’étroite coopération entre les deux pays. Lors de leur dernière rencontre en 2022, ils ont signé un accord sur un partenariat stratégique global portant sur la coopération énergétique.
L’expertise française dans un contexte de transition énergétique mondiale
La réussite de ce partenariat montre que l’expertise française en matière de projets d’énergies renouvelables est reconnue au niveau international, et contribue à l’essor des technologies solaires ainsi qu’à la réduction des émissions de CO2.
La rencontre avec Khaldoon al Mubarak et Sultan Al
D’autre part, Bruno Le Maire a profité de sa visite pour rencontrer Khaldoon al Mubarak, PDG du fonds souverain émirati Mubadala, ainsi que le ministre émirati de l’Industrie et directeur général d’Adnoc, Sultan Al , récemment chargés de superviser les négociations pour la COP 28 se tenant à Dubaï.En somme, le projet Al Dhafra incarne une collaboration dynamique entre la France et les Emirats Arabes Unis dans le domaine des énergies renouvelables, aussi bien sur le plan économique qu’environnemental. À travers cette transition énergétique mondiale, ce type de partenariats transnationaux pourrait accélérer l’émergence de solutions novatrices pour lutter contre le changement climatique.