Yves Wespisser : une lutte au quotidien contre le réchauffement climatique avec Immersion4

mathias

Yves Wespisser réchauffement climatique

Yves Wespisser est une personne qui travaille dans la finance, même si ce court résumé ne lui rend pas justice. Pourtant, cet orphelin à qui l’on a prédit un destin exceptionnel, peut se vanter de déceler les bons projets.

C’est pourquoi quand il entend parler d’Immersion4, il sait que le monde des data center va changer et avec lui, que le sort de la planète peut être amélioré. Il ne lui en faut pas plus pour le convaincre de soutenir cette entreprise suisse. Comment expliquer cet enthousiasme ? Tout simplement en se penchant sur l’impact écologique des data center et comment Immersion4 entend y mettre un terme.

Yves Wespisser : Le cloud trop énergivore ? Cela pourrait être terminé avec Immersion4 :

Deux enjeux s’opposent. C’est bien là le drame de ce siècle. Nous voulons passer au 100% numérique, en nous cachant derrière de fausses assertions. Oui, viser le zéro papier est bon pour la planète. Mais non, recourir pour cela au numérique n’a pas que des bons côtés, loin s’en faut.

Plusieurs facteurs sont à corréler entre eux pour comprendre le problème, ne serait-ce qu’en France.

Pendant les confinements, les personnes ont eu le temps de faire un point sur leur vie professionnelle et leur vie, tout court, quelquefois. Cela a déstabilisé le monde du travail. 30% des personnes interrogées, lors d’une étude, avouent avoir l’impression que leur travail est vain. Heureusement qu’Yves Wespisseur n’éprouve pas les mêmes sentiments. Il est vrai que quand on le voit, il respire la joie de vivre et l’envie d’entreprendre l’a très jeune gagné.

C’est sans doute très naturellement qu’il s’est retrouvé dans la mentalité de Serge Conesa, à la base de cette invention révolutionnaire.

Beaucoup de personnes, suite à la crise sanitaire et économique, entendent démissionner pour changer de vie et beaucoup souhaitent se mettre à leur compte et donc créer une entreprise. On pourrait s’en réjouir bien sûr. Mais cela augmente l’impact sur la planète.

En effet, la loi sur la transition numérique demande à toutes les entreprises assujetties à la TVA de passer au numérique. Pour l’instant, l’obligation concerne la dématérialisation des factures, mais ce n’est que le début. Il faut ensuite rendre digitaux tous les documents papier en respectant un certain protocole.

Toutes ces données sont stockées dans des clouds. Mais il faut pourtant des machines bien physiques et tangibles pour emmagasiner toutes ces informations : les data centers. Des serveurs et des ordinateurs qui fonctionnent en permanence, générant une chaleur infernale.

Cette chaleur fatale comme on l’appelle n’a pour l’instant aucun moyen d’être transformée. En outre, elle n’est pas bonne pour les machines. Pour rafraichir ces dernières, on utilise des climatiseurs géants qui brassent l’air, faisant tourner en permanence de la poussière. Un autre point faible puisque cela endommage également les circuits, tout comme l’humidité utile pour faire tourner les climatiseurs.

Outre une quantité folle d’électricité, il faut donc, pour que les data centers fonctionnent dans les meilleures conditions, utiliser des milliards de tonnes d’eau. L’eau, une denrée qui devient de plus en plus précieuse, avec le réchauffement climatique.

Pour résumer ; les gouvernements obligent les entreprises à utiliser le numérique, soit disant à des fins plus vertes, en sachant que le cloud est une supercherie au niveau de la protection de l’environnement. 

Ironie de la situation, ces mêmes politiques demandent, dans la loi des Finances de 2020 aux entreprises et aux collectivités de trouver des solutions pour remédier aux problèmes des data centers….

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Immersion4 : ce qui a plu à Yves Wespisser dans ce projet suisse

Imaginez une huile miraculeuse. Il n’est point question de longévité humaine ou pourtant si, car le sort de l’humanité, en quelque sorte, y est lié.

Ce liquide qui ne conduit pas l’électricité, est synthétique à 100% tout comme elle est à 100% recyclable. Elle est mise dans des cuves dont la taille peut varier en fonction des besoins.

On peut y installer un serveur étanche qui va ainsi se refroidir, sans avoir besoin d’eau. Alors que les êtres humains pouvaient être gênés par les nuisances électromagnétiques, celles-ci n’existent plus, tout comme la poussière.

Il n’est même pas besoin de recourir à des data centers externes car chaque entreprise peut dédier une salle ou un endroit, selon sa taille et ses besoins, pour refroidir ses propres serveurs.

Les économies pour les entreprises sont énormes, à plus de 85%. Mais il en fallait encore plus pour convaincre Yves Wespisser qui est un homme de challenge.

L’énergie auparavant perdue des serveurs et des ordinateurs et emprisonnée dans l’huile peut être collectée et réutilisée à des fins de chauffage. On imagine qu’en premier lieu, ce sont les entreprises qui pourraient bénéficier de cette énergie circulaire, mais à terme, en fonction du développement économique, l’huile d’Immersion4 pourrait alimenter des pompes à chaleur domestiques.

Si la cuve contient une pompe, même en cas de panne, l’huile étant stable conserve ses propriétés intactes pendant de nombreuses heures, tout comme elle ne peut pas prendre feu.

Quel est le ROI ; terme qui parle aux entreprises et aux investisseurs et que connait bien entendu Yves Wespisser ? Il ne serait que d’un an, soit un investissement totalement rentable et vert, à n’en pas douter.

Immersion4 existe depuis 2017. Un an plus tard, l’entreprise suisse recevait déjà des prix et suscitait une énorme levée de fonds. De nombreux pays ont déjà recours à cette huile verte pour rafraichir leurs serveurs.

 Immersion4 fait un jeu de mot avec son slogan : « make the cloud cool again » (« rendre le cloud cool à nouveau » et « rafraichir le cloud »). Mais l’entreprise fait bien plus : elle nous évite d’avoir des suées froides en pensant au dérèglement climatique, à la condition bien sûr que de nombreuses entreprises aient vent de cette innovation et jouent le jeu de la green IT. Un pari à prendre pour le bien de la planète…

https://www.lesnewsdunet.com/lesactus/yves-wespisser-quest-ce-quune-smart-city-ville-intelligente.html